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Musique
Lise Guérin, journaliste : Pour les communicateurs gouvernementaux, la prestigieuse soirée de remise des prix Zénith est toujours très riche en émotions, surtout dans les minutes précédant la cérémonie.
Mélanie Leclerc, finaliste : On a travaillé tellement fort !
Sara Vinet, finaliste : Oui !
Rires
Mélanie Leclerc : On espère vraiment...
L. G. :Bonne chance !
M. L. et S. V. : Merci beaucoup.
L. G. : 70 dossiers de candidatures ont été présentés aux membres du jury de la 16e édition des prix Zénith. Des projets de grande qualité, dont certains se sont démarqués.
Marie Claire Ouellet, secrétaire générale associée à la communication gouvernementale : La Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST).
Applaudissements
L. G. : Campagnes publicitaires, opérations de relations publiques, édition, sites Web : toutes les facettes de la communication gouvernementale étaient représentées. Derrière chaque projet, des communicateurs travaillent sans relâche pour convaincre, faire passer des messages.
Extrait de la publicité de la CSST portant sur la sécurité dans les milieux de travail.
Claude Legault, porte-parole de la campagne publicitaire : Alex n’est plus là.
Comédien, voix hors champs : Hé ! Alex.
C. L. : Il est trop tard pour lui.
C. L. : Tous nos milieux de travail, les petits comme les grands, doivent être sécuritaires, tout le temps. C’est comme ça qu’on va garder notre monde. Ceux qu’on aime.
L. G., voix hors champ : L’équipe de la CSST a gagné son pari.
Véronique Voyer, lauréate : Au lieu de cibler un comportement précis, très sectoriel par exemple, comme on le faisait dans le passé avec le cadenassage ou le port du harnais, on voulait élargir le message pour joindre la société, soit tous les travailleurs actifs. Ils sont plus de 4 millions au Québec. Nous voulions donc que ça devienne une norme et une valeur de société.
L. G. : Les communicateurs de l’Assemblée nationale ont aussi eu à traiter d’un sujet délicat.
Jean-Philippe Laprise, lauréat : C’était le dépôt du rapport de la Commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité. C’était une commission parlementaire spéciale. La mort, ça touche nos proches et nos familles, donc il fallait bien l’expliquer pour que le message passe bien auprès de la population, puis surtout que les journalistes soient capables de bien le transmettre et de bien l’expliquer.
L. G. : À la Société d’habitation du Québec, cette équipe a été récompensée pour la qualité de son site Internet.
Geneviève Dubois-Ferland, lauréate : Pour nous, c’était beaucoup de travail à l’interne. Rencontrer les directions, tâter le pouls des partenaires... C’était vraiment le plus grand défi : faire quelque chose de cohérent avec tout cela.
L. G. : Une chose est certaine, le monde des communications est en perpétuel mouvement.
Marie Claire Ouellet : L’arrivée du Web 2.0, les approches dans la communication que l’on peut avoir avec le citoyen, tout cela nous oblige à nous adapter et à faire en sorte que les politiques que l’on met de l’avant sur le plan des communications puissent bien répondre aux besoins et aux attentes. C’est un monde qui évolue continuellement. Donc, on n’a pas le choix de rester très à l’affût et très à l’écoute.
Extrait d’un reportage présenté sur les ondes de Radio-Canada.
Claude Bouchard, journaliste : C’est vraiment l’histoire de la journée, un événement qui aurait pu mal tourner.
Caroline Larose, porte-parole du ministère des Transports : Le ministère des Transports vérifie ses structures, les inspecte, les répare, a un plan de redressement qui est en place…
L. G. : La communication en période de crise est une autre facette du métier. Cette année, la porte-parole du ministère des Transports a mérité les honneurs.
Caroline Larose, lauréate : Je me suis retrouvée plongée dans cette crise-là qui est l’effondrement des paralumes au tunnel Viger. Par contre, ça aurait pu être n’importe qui de mon équipe qui se retrouve là et c’est cela que je veux souligner. Quand je suis montée sur scène pour aller chercher ce prix, je me suis dit : oui je suis seule, mais j’avais toute une équipe derrière moi pendant tout le temps de la crise.
L. G. : Quand un journaliste vous regarde droit dans les yeux, que vous êtes en direct, et qu’il vous pose des questions absolument percutantes, ça doit quand même demander tout un sang froid?
Caroline Larose : Est-ce que je peux vous dire qu’en une semaine, j’ai perdu 10 livres ! Ça vous donne une idée de tout le stress que l’on a pu vivre au ministère des Transports lorsqu’il y a eu cet événement-là.
L. G. : Tous n’ont cependant pas pu repartir avec un prix, mais l’excellence en communication sera à nouveau soulignée l’an prochain. Communicateurs gouvernementaux : d’autres défis vous attendent! C’était Lise Guérin, à la remise des prix Zénith.
